Carter moteur 5 et 6

Tiens ,aujourd'hui, j'ai appris un truc , voulant changer le carter de mon 75/5 , vu que dans un passé mouvementé  , il a dû souffrir , je voulais le remplacer par un carter de 6 que j'ai  en rabb , et je découvre  qu'ils sont différents , le 6 est plus profond , tant mieux , plus profond = plus d'huile (il a quand même dû s'emmerder à le réparer , l'ancien propriétaire!!!!!!!!!!!)

rotor83 a écrit:

(il a quand même dû s'emmerder à le réparer , l'ancien propriétaire!!!!!!!!!!!)

Y en a pour pas dépenser un rond y f'rait n'importe quoi....

Voilà , à présent , j'ai un peu moins de 3 L d'huile , que demander de mieux

mets aussi la crepine de /6

The Thing a écrit:

rotor83 a écrit:

(il a quand même dû s'emmerder à le réparer , l'ancien propriétaire!!!!!!!!!!!)

Y en a pour pas dépenser un rond y f'rait n'importe quoi....

Et c'est pour ça qu'on trouve tellement de surprises (mais toujours "après") dans les achats de "petites vieilles", celles dont on ne connait pas le passé, qui sont "proprettes sur elles", mais qui cachent tellement de bricolages hasardeux, comme ce carter tapissé artistiquement...(Au passage, il devait y avoir quelques fuites ?). Je pense aussi aux innovations dans les circuits électriques...

Si on a un peu de mémoire, je me souviens que dans les années 70, on n'hésitait pas à se lancer dans des hérésies mécaniques diverses sur nos motos qui à l'époque étaient récentes ou neuves (C'est vrai qu'on était bien plus jeunes - 17, 18, 19 ans ? -que les motards de 2014, qui ont l'âge d'être nos pères de l'époque...) : Ah, les montages de "longues portée", de klaxons tonitruants (qui "pompaient" les batteries), de découpages sauvages de garde-boues arrière (qui faisaient gicler l'eau sur le dos !), de perçages de chicanes d'échappement (qui faisaient perdre 5 CV et empoisonnaient le voisinage), de soi-disant "commandes reculées" (qui n'étaient souvent que des bouts de métal éculés... ), de pneus trop gros pour nos jantes (qui, de ce fait, frottaient sur les bras oscillants !), de montages de "bracelets" qui faisaient sauter les porte phares (aujourd'hui introuvables pour les japonaises)...

Mais on faisait quand même 15 à 20 000 km par an, alors qu'aujourd'hui, les motards "modernes" en font à peine 5 000...(sauf les BM R12 RT ).

Alors forcément, les réparations de l'époque (dont ce tapis de carter) étaient du même acabit...Souvenirs, souvenirs...

APEMA a écrit:

Mais on faisait quand même 15 à 20 000 km par an, alors qu'aujourd'hui, les motards "modernes" en font à peine 5 000...(sauf les BM R12 RT ).

Tu as raison sur tout, j'ai vécu la même époque, en revanche sur la 12RT ne choisi pas la version liquide car avec celle-là t'es sûr de pas faire 20000 dans l'année, elle est toujours au garage BMW....

Au sujet de carter d'huile, j'ai été surpris quand j'ai démonté le mien de voir la proximité qu'il y a entre le bas de la crépine d'huile et le fond du carter. On voit même une légère trace de contact, due, je pense, aux vibrations de la crépine et du fond de carter.
Le gars qui remonte ça avec un joint "home-made" de trop faible épaisseur, il bouche l'admission de la crépine.

henri a écrit:

Au sujet de carter d'huile, j'ai été surpris quand j'ai démonté le mien de voir la proximité qu'il y a entre le bas de la crépine d'huile et le fond du carter. On voit même une légère trace de contact, due, je pense, aux vibrations de la crépine et du fond de carter.

Justement, es tu certain que ce soit le bon carter?....

http://largiader.com/tech/oilpan/

APEMA, tu évoques des souvenirs que j'ai moi aussi bien connu, mais je met un bémol car il n'y avait pas non plus que des branleurs en mécanique.

T'avais ceux qui bossaient de leurs mains (ce qui était mon cas) et ceux qui improvisaient sans connaitre.

Les premiers faisaient généralement des trucs "respectables" (à différents niveaux tout de même) et les autres faisaient souvent des trucs immondes. Il était aussi de bon ton de transformer sa meule pour être reconnu comme un vrai motard et on roulait rarement sans s'arreter pour rattacher un truc qui se barrait.

Moi je roulais déjà en R75/5 et j'étais le seul qui bricolait pas sur la route, j'aidais les autres, ma meule n'était jamais en panne, ça les énervait pas mal.......

On devine facilement l'histoire de ce carter: Un saut de trottoir un peu trop haut avec le papy qui a connu la guerre et la débrouille et qui va "arranger" le coup au gamin en lui réparant ça à la pakistanaise.

Les moyens financiers étaient différents et j'imagine que les délais pour avoir un carter à l'époque ça devait être terriblement long.....

D'un autre coté, j'aimerai pas avoir ça sur ma brele, je me sentirais mal.....

The Thing a écrit:

henri a écrit:

Au sujet de carter d'huile, j'ai été surpris quand j'ai démonté le mien de voir la proximité qu'il y a entre le bas de la crépine d'huile et le fond du carter. On voit même une légère trace de contact, due, je pense, aux vibrations de la crépine et du fond de carter.

Justement, es tu certain que ce soit le bon carter?....

http://largiader.com/tech/oilpan/

Merci pour cette donc intéressante, je pense avoir un des tout premiers carter Shalllow (peu profond).
la fonderie date de 1970 le n° de pièce est 1 251 294 9 probablement antérieure à la pièce 1 251 295 qui a très vite été obsolète.
On voit la trace laissée par l'épingle qui tient la crépine.....de cheval  

henri a écrit:

On voit la trace laissée par l'épingle qui tient la crépine.....de cheval  

J'ai pas la même, moi, c'est une crépine......d'ours......

The Thing a écrit:

henri a écrit:

On voit la trace laissée par l'épingle qui tient la crépine.....de cheval  

J'ai pas la même, moi, c'est une crépine......d'ours......

t'as de la chance , y'en a, c'est une crépine....d'huitre

juglus a écrit:

t'as de la chance , y'en a, c'est une crépine....d'huitre

Il y en a même qui n'ont qu'une moule..

TOMS a écrit:

...T'avais ceux qui bossaient de leurs mains (ce qui était mon cas) et ceux qui improvisaient sans connaitre.

Les premiers faisaient généralement des trucs "respectables" (à différents niveaux tout de même) et les autres faisaient souvent des trucs immondes. Il était aussi de bon ton de transformer sa meule pour être reconnu comme un vrai motard et on roulait rarement sans s'arreter pour rattacher un truc qui se barrait....

Oui, c'est vrai, il y avait des "bons" (qui travaillaient déjà plus ou moins dans le secteur mécanique, ou avaient la formation pour...) qui avaient d'ailleurs les plus belles motos, en général, sans doute parce qu'ils commençaient à travailler à 17 ans, et avaient donc un (petit...) salaire... Mais pour la majorité, (dont je faisait partie... ), qui étaient lycéens ou étudiants, faute de moyens, on avait des motos...euh...un peu hasardeuses...

Oui, pour être reconnu comme un "vrai" motard, on n'hésitait pas à bricoler des guidons bracelets sur une auguste série 2 ou une Motobécane des années 60...et à vider l'échappement du peu de chicanes qu'il contenait encore... Quant aux pièces qui se barraient sur la route, c'est pour ça que j'ai eu beaucoup de mal, dans ma période "motos modernes" - qui ne tombaient jamais en panne - pour ne pas emporter avec moi tout un tas d'outils, de fil de fer, de scotch, d'ampoules, de grigris mécaniques en tous genres...C'était devenu un réflexe, tellement on s'arrêtait souvent (à l'époque de ma 250 BSA, j'avais même un piston et segments de rechange...Qui ont effectivement servi une nuit, sur une route bretonne en 1974 ! Epoque bénie où on sortait un cylindre au bord de la route !...Pour repartir (avec pâte à joints comme joint de culasse !) 2 heures plus tard...à 90 km/h - peut-être 100 : j'étais en rodage !   - J'imagine ça sur une S1000 RR de 2014 (pour rester chez BMW...) !!! Mais il est vrai qu'on ne perce pas les pistons d'une fusée électronique...

henri a écrit:

juglus a écrit:

t'as de la chance , y'en a, c'est une crépine....d'huitre

Il y en a même qui n'ont qu'une moule..